lundi 22 février 2010

Lucien Bouchard et le jeu des dépendantistes

Je m'adresse ici aux souverainistes partisans de la "mise en veilleuse" qui, comme Lucien Bouchard remisent régulièrement leur option indépendantiste, de "beau risques" en "conditions gagnantes", pour s'attaquer à des problèmes soi-disant plus pressants. Curieuse similitude avec les propos de nos adversaires, comme si notre capacité d'agir n'était pas réduite à sa plus simple expression par notre statut de nation annexée, dépendante politiquement. On fait ainsi le jeu des adversaires en accréditant l'idée que la solution de nos problèmes de société peut être réalisée avec le demi-état que nous avons. C'est de la fausse représentation ! À demi-état, demi-solutions !

La souveraineté du Québec est "ce tremplin de notre nouveau départ" dont a parlé récemment Lucien Bouchard. Il n'y en a pas d'autre car il nous faut tous les moyens d'agir, agir pour le français et une société laîque intégrant ses immigrants; agir pour le développement durable et l'indépendance énergétique du Québec; agir contre les inéquités de la fiscalité, du revenu et de l'emploi; agir pour civiliser la mondialisation à notre avantage.

L'indépendance est un projet culturel, économique et social d'essor de notre nation. Ce n'est pas une idée que l'on ressort ou que l'on cache au gré des circonstances, en fonction de l'opinion médiatique du moment. C'est la base, le ciment de notre nation à laquelle adhère tout près d'une majorité de québécois et qui chemine plus vite qu'on pense vers cett majorité qui nous donnera un pays .

Autour de moi, j'entends une seule réaction. Nous allons leur montrer que l'indépendance est réalisable !

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