La plupart des pays représentés à Copenhague, sont moins bien outillés que le Québec pour apporter une contribution pertinente à ce sommet décisif, au moment où se joue le sort de la planète.
"Or, non seulement le Québec ne fera pas entendre sa voix à Copenhague mais c’est une autre nation, la nation canadienne, qui y parlera en son nom. Pour protéger la production de pétrole issue des sables bitumineux de l’Alberta, le premier ministre du Canada, Stephen Harper, y défendra des orientations opposées aux intérêts environnementaux et économiques du Québec et contraires à la volonté des Québécoises et des Québécois. Pendant ce temps, le premier ministre du Québec, Jean Charest, fera de la figuration dans les corridors du sommet.
C’est ainsi qu’en demeurant encarcanée dans son statut de province du Canada, la nation québécoise se condamne à être un spectateur qui subit passivement les conséquences de la mondialisation en cours alors qu’elle pourrait en être un acteur politique dynamique. Ce faisant, la nation québécoise s’isole des autres nations et s’exclue elle-même de l’histoire actuelle de l’humanité."
- Extraits d'un texte de Pierre Gravelines envoyé aux journaux ce matin.