lundi 21 septembre 2020

Le sens du pays - Préface de Guy Rocher



Je présente ici quelques extraits de la préface que Guy Rocher a bien voulu faire de mon nouveau livre: "Le sens du pays - Refonder le combat indépendantiste". Ce livre est publié par les Éditions Liber. Il est en librairie depuis le début septembre et on peut se le procurer en ligne chez Renaud-Bray: 

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(...) Mais je ne crois pas me tromper en disant que la formation, l'esprit, la culture scientifique de l'universitaire affleurent nettement dans cet écrit essentiellement politique. En effet, c'est avec un grand souci de vérité que Gilbert Paquette refait pour nous et avec nous le chemin sinueux de l'histoire du Parti québécois depuis ses débuts jusqu'à aujourd'hui. Dans ce parcours d'une cinquantaine d'années, Gilbert Paquette décrit et analyse avec soin les tensions et luttes internes qu'a vécues le parti, auxquelles il a lui-même activement participé. Il ne cache pas la position, dite «radicale», qu'il a occupée depuis longtemps dans ces débats, prenant appui sur sa fondamentale adhésion au projet de l'indépendance du Québec et sa volonté de le voir advenir.

Il y a donc dans ce livre une part majeure d'histoire politique du Québec des cinquante dernières années, une part d'autobiographie puisque l'auteur y a joué un rôle actif à toutes ces étapes, et une part d'analyse critique des décisions prises et des stratégies adoptées. À travers ce récit, personnel et d'histoire sociale et politique, on ne peut que remarquer et admirer la constance des convictions indépendantistes de cet homme et sa détermination à les exposer, les défendre et les faire partager. Et cela depuis 1968.

(...) Mais Gilbert Paquette est aussi un homme d'action: il l'a prouvé de nombreuses fois dans sa carrière universitaire et dans ses engagements politiques. Son analyse historique et critique débouche donc sur des propositions d'action, en vue de ce qu'il appelle une refondation. C'est le thème de cet ouvrage. L'objectif en est, dit-il de sortir de l'«impasse dangereuse» dans laquelle il considère que le mouvement indépendantiste s'est engagé, particulièrement le PQ et l'acceptation de sa «provincialisation», qu'il dénonce avec vigueur. Il en est résulté que le Parti québécois n'a cessé d'occulter le projet original de l'indépendance, tel qu'il s'exprimait clairement lors des élections de 1970 et 1973.

(...) Sa voix demande à être écoutée. Voilà pourquoi il faut lire ce livre.

Guy Rocher, décembre 2019





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