Le budget du gouvernement du Québec nous montre un triste tableau, un État national sans vision d'avenir, sans projet, ligoté par ses intérêts, son idéologie réductrice et par son statut de gouvernement annexé. Alors que les écarts de richesse dans la société augmentent, le gouvernement du Québec contribue à les augmenter en allant chercher des revenus additionnels au moyens de taxes et de tarifs régressifs, au lieu d'augmenter les impôts en pourcentage du revenu. Tout le monde va payer la taxe de vente sur les produits essentiels, mais cela touche évidemment plus durement les "naufragés des villes" que les amis du parti libéral.
On augmente les frais de scolarité, déjà trop élevés si on se compare aux pays européens, pour renflouer la caisse des universités privées victime de la baisse des transferts décrétée unilatéralement par Ottawa il y a une dizaine d'années. Malgré l'accroissement des frais de scolarité, le budget de l'Éducation n'augmentera que du coût de l'inflation, soit 2,2%. Un État qui aurait de la vision investirait au contraire dans l'avenir que représente l'éducation, la recherche et l'innovation pour le développement du Québec. Pendant ce temps à Ottawa, on prévoit des dépenses militaires de 490 milliards en 20 ans, dont le Québec paie le cinquième, soit 4,9 milliards par année. Avec quelques chasseurs supersoniques de moins, on effacerait le manque à gagner des universités et on pourrait investir à fond dans l'Éducation, tout en diminuant les frais de scolarité.
Mais on laisse le gouvernement d'une autre nation contrôler la moitié de nos impôts sur la base d'une constitution canadienne que nous n'avons jamais approuvé et qu'aucun gouvernement du Québec n'a signé.
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