lundi 4 octobre 2010

Évacuer le souverainisme "vire vent"

Depuis quelque temps on parle de la création d’un nouveau mouvement dans la ligne des déclarations de Lucien Bouchard de février dernier et du manifeste des « lucides » de 2005. Joseph Facal, dans un article récent sous le titre « réalisme et responsabilité », épouse cette même tendance à la résignation nationale. Et pourquoi ce « remake » du « beau risque » et de l’affirmation nationale du temps de Pierre-Marc Johnson ? Parce que « nous tournons en rond depuis quinze ans », que « le peuple ne veut pas confronter le problème », « qu’il a perdu le goût d’avancer et perdu confiance dans ses dirigeants politiques ». Autrement dit : nous sommes en partie responsables de ce mouvement circulaire ; continuons dans la même direction, misons sur la gouvernance provincialiste.


Curieux antidote à ce mal que de proposer au Parti québécois de se comporter en « vire vent », de revenir à l’attentisme des années Bouchard, d’évacuer le problème de notre dépendance nationale, de remiser « pour l’avenir prévisible » (tiens cela me rappelle quelque chose) son option fondamentale. Ce n’est pas le Lévesque du « beau risque » qu’il faut suivre, mais celui qui a osé fonder le parti québécois alors que l’option faisait autour de 15% dans les sondages. À ce compte, pour respecter le peuple, aurait-il fallu ne jamais fonder ce parti ?


Voir la suite dans Vigile.net: http://www.vigile.net/Evacuer-le-souverainisme-vire-vent

Archive du blog