Au cours de cette campagne que tient le Canada sur le territoire du Québec, j’ai rencontré
plus d'une vingtaine d'organismes communautaires, ainsi que les trois maires des
arrondissements de Montréal qui recoupent la circonscription de LaSalle-Émard-Verdun.
J’ai eu des rencontres extrêmement positives avec Benoit Dorais, maire du
sud-ouest, comprenant Ville-Émard et Côte St-Paul, Jean-François Parenteau, maire de Verdun et Manon Barbe, mairesse de
Ville LaSalle. Ces rencontres m’ont permis de mieux connaître les questions qui
préoccupent les élus municipaux et la population, et aussi de définir un
certain nombre de prises d'action.
Parmi les sujets abordés lors de ces
rencontres, deux préoccupations largement partagées sont ressorties : le logement social
et les travaux sur le pont Champlain. Sur ces deux questions, j’ai pris des
engagements fermes et fait connaître mon appui très tôt dans la présente
campagne. Dès le début, j’ai donné un point de presse et
publié une analyse sur le Pont Champlain ; je me suis positionné contre le
péage sur le pont, pour un transport électrique en commun et pour la protection
des citoyens contre les risques pour l’environnement, les difficultés de
circulation et la pollution par le bruit pendant les travaux.
Concernant le logement social, le bilan est
plus que désolant. Il faut impérativement réinvestir les fonds qu'Ottawa a coupé et se donner un plan pour créer 50 000 nouveaux logements sociaux. Il faut aussi lutter plus efficacement contre l’itinérance. La
transformation des appartements en condo, les rénovations majeures qui font
augmenter les prix des loyers, le nombre des logements insalubres loués quand
même ou tout simplement inoccupés, sont des éléments très préoccupants. Nous
avons besoin d’engagements réels et concrets en matière de politiques et de
financement du logement dans le comté. Le cadre budgétaire du Bloc Québécois prévoit
clairement les fonds nécessaires dont Ottawa peut disposer rapidement. Une partie
de nos 46 milliards d’impôts annuels à Ottawa, qui doivent servir à
l’aménagement du pont Champlain et au logement social.
Par ailleurs, dans chacun des trois
arrondissements, il y a des dossiers spécifiques. Dans Émard-Côte-St-Paul, j’ai
appuyé le financement du développement communautaire qui doit être augmenté pour soutenir les initiatives du regroupement économique et social du sud-ouest (RÉSO) . Dans Verdun, la rénovation des équipements
municipaux (auditorium, routes) et de nouveaux projets (plage, centre
aquatique, maison de la culture) demanderont un appui d’Ottawa comme de Québec.
À LaSalle, le Parc des Rapides (un des 6 grands parcs urbains de Montréal), est
un lieu exceptionnel en Amérique du Nord d’une grande richesse écologique, dont
l’essor doit être financé et protégé contre les déversements d’eaux polluées et
le transport du pétrole dans les eaux du St-Laurent.
Dès qu’on circule dans LaSalle-Émard-Verdun,
on constate rapidement la richesse et la qualité de vie dans les trois
arrondissements bordés par le St-Laurent et le Canal Lachine, traversés par le
canal de l’aqueduc. Les deux canaux sont bordés d’espaces verts, de pistes
cyclables. On y retrouve un Cegep, un hôpital, plusieurs entreprises non
polluantes, de nombreux parcs dont le parc Angrignon, l’un des plus vastes de
Montréal.
On y trouve aussi une vie communautaire intense avec
plus de deux cents organismes citoyens qui sont l’objet de coupures d’Ottawa.
Il faut soutenir cette vie communautaire autrement que par des emplois d’été, ce qui semble la principale intervention d'Ottawa dans ce domaine.
Il faut aussi améliorer l’accès au comté, réduire « l’enclavage » créé
par les nombreux ponts qui enjambent les voies d’eau. Il faut enfin réduire les
impacts des travaux sur l’échangeur Turcot et les voies d'accès au Pont Champlain qui menacent la
qualité des déplacements des résidents, la qualité de l’air, de l’eau et de
l’environnement. Ces travaux s’annoncent difficiles, très longs et surtout porteurs
de nouveaux impacts financiers, écologiques et démographiques
pour LaSalle-Émard-Verdun et ses résidents.
Je me suis engagé auprès des trois maires
d’arrondissement et des nombreux organismes communautaires que j’ai rencontrés,
à défendre les intérêts de cette magnifique région de Montréal. Je les ai
assurés de ma détermination à travailler avec eux à ramener nos taxes à Ottawa
au service de notre région de Montréal, en attendant de les rapatrier ici, chez
nous, par l’indépendance politique.