Maintenant que la pénurie de logements et le débordement des services publics ont été reconnus partout au Canada, il est devenu évident que l’objectif annuel d’Ottawa de 500 000 immigrants permanents, est un dangereux fantasme « canadian » incompatible avec la capacité d’accueil du Québec (ainsi que celle du Canada d’ailleurs), contribuant fortement à la défrancisation du Québec, particulièrement à Montréal.
Pendant que l’immigration permanente dépasse les capacités du Québec, l’immigration temporaire explose. Au Québec, le nombre d’immigrants temporaires a bondi de 46% en un an pour l’ensemble des catégories, passant de 361 000 à 528 000 selon les dernières données de Statistique Canada.
À la suite de Trudeau, son ministre de l’Immigration, Marc Miller, a déclaré qu’il n’est pas près de confier au Québec le pouvoir de sélectionner les travailleurs temporaires admis au Québec en vertu du Programme de mobilité internationale (PMI), ni celui de fixer l’exigence du français dans les critères de sélection de tous les travailleurs temporaires. Alors que le Québec réclame toujours un milliard de dollars pour les coûts de demandeurs d’asile, le ministre affirme que « ça va prendre une meilleure ventilation que celle qui a été faite ».
Comme cela a été dit et redit, seul un pays indépendant peut contrôler son immigration. Il est urgent que les Québécois en tirent la conclusion logique.