Hier, on apprenait que les retombées de plus de 7 milliards du contrat fédéral dans l'achat d'avions pour la défense ne seront pas orientés au Québec en proportion de son industrie aéronautique québécoise qui compte pour 51% du total canadien. Depuis quand un acheteur ne peut-il mettre ses conditions ?
Le même jour, M. Charest continue de nous menacer de coupures fédérales si nous pensons même à tenir un référendum sur la souvernaineté. "N'y pensez même pas, vous allez perdre vos pensions!"
C'est pourtant maintenant, sous le régime fédéral, que le Québec est coupé en termes d'emplois et de revenus, comme par le passé dans les secteurs de l'automobile, de l'agro-alimentaire, de l'informatique et des télécommunications ou de la recherche-développement. Presque tous les jours, des entreprises ferment sans que le fédéral, assis sur nos impôts que nous lui envoyons bêtement, ne lève le petit doigt.
Au contraire, il est urgent de sortir de ce régime avilissant1 Dans un Québec souverain, avec 100% de nos impôt, de nos décisions, de nos relations avec le monde, nous retournons le déséquilibre fiscal en notre faveur! Nous retrouvons nos moyens d'orienter le développement économique et scientifique ici, pour les travailleurs et les travailleuses d'ici!
