jeudi 15 octobre 2015

Le 19 octobre: début de la remontée vers l'indépendance !

J’ai choisi de me présenter aux côtés de Gilles Duceppe et d’un groupe de femmes et d’hommes passionné-es, candidats du Bloc Québécois, car nous sommes déterminés à redonner aux Québécoises et aux Québécois leur dignité et leur liberté.
Pourquoi ?
Au sein du Canada, le poids du Québec diminue d’élection en élection. C’est à présent grâce à l’Ontario et à l’Ouest que le gouvernement canadien est élu, sans que l’appui des Québécois ne soit déterminant. À preuve,  en 2011, 70  des 75 sièges du Québec aux autres partis n’ont pas empêché l’élection d’un gouvernement conservateur majoritaire qui sévit depuis 4 ans. Ce phénomène porte un nom : la minorisation et la dépendance.
Sous les conservateurs, le Canada a continué à se transformer en un pays qui ressemble peu ou pas aux aspirations des Québécois : un pétroÉtat, un État militariste, un État anti-scientifique, un État antidémocratique. Un peuple qui veut vivre et se développer ne peut pas continuer de se comporter en minorité en abandonnant la maîtrise de ses affaires à une majorité qui lui est étrangère.
Une démocratie saine exige qu’on puisse appartenir tantôt à la minorité, tantôt à la majorité sur certaines questions, sans nier ses origines ou ses principes. Or, le plus grand vice de la politique canadienne c’est que les francophones sont toujours une minorité devant une majorité qui sera toujours la même. La fixité de la relation minorité-majorité ne peut donc être que la négation de la démocratie.
Notre choix comme Québécois est au fond très simple: ou bien nous demeurons une éternelle minorité en continuel recul dans le pays des autres ou bien nous devenons une majorité vivante et progressive qui fait ses propres choix dans un pays bien à nous. C’est ce choix que le Bloc Québécois nous offre.
Le 19 octobre, nous aurons un gouvernement canadien minoritaire, bleu, rouge ou orange, dont la couleur sera décidée ailleurs qu’au Québec. Dans ce contexte minoritaire, même s’il avait un peu plus de députés que les autres, Stephen Harper ne pourra plus gouverner, car avec les autres partis, nous nous y opposerons.
Le seul vote stratégique à Ottawa, c'est de nous donner des députés indépendantistes à Ottawa qui pourront négocier leur appui, soit pour bloquer, soit pour appuyer les mesures à Ottawa en fonction des intérêts du Québec. Mais  ces élections fédérales auront surtout un impact important sur l’avenir de l’indépendance. En effet, nous aurons des moyens importants pour appuyer la remontée vers une majorité d’appuis à l’indépendance du Québec.
L’élection d’un député du Bloc québécois, ça signifie un indépendantiste de plus sur le terrain et un fédéraliste de moins. Ça signifie des moyens financiers, de la visibilité, des employés plein temps au service de l’indépendance. Une majorité de députés bloquistes au Québec, ce sont des centaines de personnes et des millions de dollars au service de l’indépendance, au service du Québec, au service de nos aspirations. 
Changer de parti à Ottawa n’est pas suffisant. Il faut sortir de ce régime qui nous minorise et nie notre existence comme nation. S'il faut sortir Harper d'Ottawa, il est encore plus nécessaire de sortir aussi le Canada des affaires du Québec. Cela commence le 19 octobre.

Le Bloc québécois est nécessaire, jusqu'à l'indépendance !

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