vendredi 23 août 2013

La future Charte des valeurs - Xénophobie à rebours à l'égard du Québec

Ce matin, en éditorial, le Globe and Mail s'engage dans la surenchère des procès d'intention que l'on fait actuellement au Gouvernement du Québec sur la question de la future Charte des valeurs. Le principal Quotidien du Canada anglais affirme: "La condamnation par Justin Trudeau des limitations à la liberté religieuse des fonctionnaires provinciaux planifiée par Québec doit être louée. Il est rafraichissant et bienvenu de voir un chef de parti fédéral refuser de céder aux instincts xénophobes des politiciens du Québec". Et voilà toute la classe politique du Québec, et par association la société québécoise, injustement mise au ban des accusés.

Cette prise de position est du même ordre que la déclaration d'un Charles Taylor dans le Devoir du 21 août à l'effet que l'idée d'une Charte québécoises serait "quelque chose qu'on s'attendrait à voir dans la Russie de Poutine", comme quoi les procès d'intention et le "Quebec bashing" peuvent aussi se faire de l'intérieur. Ces déclarations sont graves car elles portent atteinte à la réputation du Québec qui n'a pourtant pas de leçons de tolérance à recevoir de personne.

Cette façon de s'essuyer les pieds sur le Québec se répète régulièrement au Canada anglais. Il faut condamner et combattre ce racisme à rebours, cette xénophobie à l'égard du Québec qui a la vie dure. Redisons-le clairement, l'État laïque est le meilleur rempart aux libertés religieuses, à toutes les croyances ou aux non-croyances. Rien n'empêche ou n'empêchera les employés de l'État québécois de pratiquer la religion de leur choix ou de n'en pratiquer aucune. Le Québec est libre de ses choix et il les exercera, comme toujours, démocratiquement, dans le respect de tous ses citoyens et ses citoyennes.


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