dimanche 22 novembre 2009

Quand le Canada nie les valeurs du Québec1

Le "nation building" canadien se poursuit sans le Québec qui est de plus en plus, soit bafoué, soit placé dans la position du quémandeur. Plusieurs événements récents viennent s'ajouter à d'autres épisodes comme le refus fédéral de compenser le Québec sur l'harmonisation des taxes de vente qui fait perdre 2,6 milliards au Québec.
Le récent jugement de la Cours Suprême du Canada, appliquant une loi constitutionnelle rejetée tous les gouvernements du Québec, dont le résultat est d'invalider la loi 104 adoptée unanimement par l'Assemblée Nationale du Québec en est le plus récent exemple. Faudra-t-il attendre un gouvernement du Parti québécois pour y répondre en appliquant la loi 101 aux écoles publiques et privées, subventionnées ou non, de la maternelle à l'université? Et comment éviter qu'un autre jugement fédéral ne vienne par la suite, de l'extérieur, contrer nos lois linguistiques alors que le français est menacé au Québec
Le vote du parlement fédéral menant à l'abolition du registre des armes à feu nie, lui aussi, la volonté de la majorité des québécois d'éviter d'autres tueries comme celle de l'école polytechnique. Il nous rappelle douloureusement une autre juridiction qui échappe à la volonté démocratique des québécois.
Ces événements et d'autres soulignent l'urgence de se mettre en marche vers une élection, dans trois ans, qui doit jeter les bases de l'accession du Québec à sa souveraineté.

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