vendredi 2 mars 2007

La souveraineté pour lutter contre la pauvreté.

" Et les pauvres" titre le Devoir en page 2. La lutte à la pauvreté et à la précarité est absente de cette campagne électorale. Les partis de droite, libéraux et ADQ n'ont rien à dire sur cette question. Québec solidaire parle d'une politique anti-pauvreté mais ne l'a pas encore présenté.
Dans la feuille de route électorale, on trouve ce qui suit: "un gouvernement du Parti Québécois indexera les prestations d’aide sociale pour les bénéficiaires aptes au travail; incitera les bénéficiaires de l’aide sociale, notamment les jeunes mères, à retourner aux études, et les aidera à faire la transition. " C'est mince! Mais peut-on faire beaucoup plus dans le régime fédéral actuel qui crée de plus en plus de chomeurs et de pauvres! Quelqu'un qui lit la feuille de route ou écoute les discours du PQ depuis le début de cette campagne ne peut que penser que ce parti n'a pas de politique sur cette question.

Voici pourtant ce que dit le programme officiel du Parti Québécois qui consacre plusieurs pages à un plan de lutte à la pauvreté: "Pour mener à bien la lutte contre la pauvreté et la précarité, le Québec doit devenir un pays. En effet, pour intégrer les différentes mesures de sécurité du revenu autour d’objectifs clairs et cohérents, on ne doit pas avoir deux paliers de gouvernement qui interviennent chacun à leur façon et souvent de manière divergente. Par exemple, les coupes à l’assurance-emploi décrétées par Ottawa ont augmenté les coûts de l’aide sociale et ont restreint la marge de manoeuvre québécoise pour améliorer le soutien à l’intégration." Suivent plusieurs pages d'un plan d'action élaboré de prévention et de lutte à la pauvreté et la précarité.

Il faut commencer à le dire dans cette campagne: avant le référendum, on ne peut faire que des demi-mesures avec un demi gouvernement. Après la souveraineté, nous aurons les moyens de résoudre des problèmes de société intolérables dans une société riche comme la nôtre.

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