mercredi 14 mars 2007

Il faut plus qu'un meilleur gouvernement provincial!

Sauf pour les élections de 1976 et de 1994, chacune ayant mené à un référendum, l’une sur un mandat de négocier la souveraineté-association, l’autre sur la souveraineté et le partenariat, le Parti Québécois a fait porter les débats électoraux sur la bonne gouvernance provinciale, passant du beau risque, à l’affirmation nationale et aux « conditions gagnantes ».
La présente campagne électorale est dans cette même lignée étapiste. Comme l’a déclaré André Boisclair récemment « Nous sommes de fiers souverainistes, mais nous sommes en campagne électorale et non en campagne référendaire »
Grâce à son excellente performance au débat des chefs, André Boiclair en aura convaincu plusieurs de sa capacité et de celle de son équipe de mieux gouverner l’État provincial que le Gouvernement actuel. Mais en même temps, il en convainc plusieurs que nous n’avons pas besoin de la souveraineté pour régler nos problèmes de société. Les fédéralistes ont alors beau jeu de dénoncer cette soi-disant obsession référendaire. On ouvre ainsi la porte à la résurgence de tous les mirages autonomistes. On situe encore une fois la question de l’avenir du Québec dans la dynamique des relations fédérales provinciales.

Il est encore temps de recentrer la campagne électorale sur la souveraineté du Québec. De démontrer que la souveraineté, la construction de l’État Québécois, est indispensable pour mettre en marche de véritables chantiers pour résoudre des problèmes de société intolérables et urgents comme la lutte à la pauvreté, le développement de l’emploi, les changements climatiques, le décrochage scolaire.

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