Ce matin, dans le Devoir, Bernard Descoteaux affirme "Plusieurs militants voulaient que la présente élection serve à enclencher le processus d'accessition à la souveraineté". Voilà un bel exemple de la dérive journalistique qui nous a été servie depuis le Congrès de 2005. La vérité, c'est que la très grande majorité des militants (et non simplement "plusieurs") veulent que cette élection enclenche la démarche vers la souveraineté, tel qu'ils en ont décidé en congrès en adoptant le programme actuel du Parti québécois.
Bernard Descoteaux ajoute "À la place nous avons une campagne électorale on ne peut plus classique". C'est ce que je déplorais hier. La publication aujourd'hui de la plateforme électorale du Parti peut changer le cours des choses, en autant qu'André Boisclair et son équipe applique systématiquement ce qu'il l'affirme dans l'introduction de la plateforme soit "faire la démonstration durant la campagne électorale" de la nécessité de la souveraineté. En effet, il faut combattre l'impression, véhiculés par presque tous les journalistes, même bien intentionnés, qui dissocient les progrès du Québec des outils nécessaires pour les réaliser, ceux d'un État souverain et indépendant.
Demain, une première analyse de la plateforme du Parti Québécois.
(Pour l'obtenir, aller à http://campagne.pq.org/~admin7/?menu=5&q=node/620)
